abus de pouvoir , et encore !
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- nono.lerat
- Neveu d'lolo37
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- Je roule en :600 diversion cafra
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la haine engendre la haine, c'est bien connus.
l'exemple qui va suivre, en est la pur démonstration.
restés calme les gars, une clope, un café et prendre sur soie.
ouais je sais , pas facile.......................................................
Réunion de la FFMC 34 : récit d’une soirée inattendue
Le mercredi 24 mars, le nouveau Conseil élu par l’assemblée générale s’est réuni pour sa première séance de travail.
Et... ça a dérapé, vers une histoire qui pourra sembler tristement banale mais dont nous nous souviendrons longtemps. Récit.
Réunion locale du Conseil de la FFMC dans la salle du 1er étage de la station-service : Jean-Michel, le gérant est membre dudit conseil.
Il est 22 heures. Comme d’hab’, on papote, on blague, mais l’ordre du jour avance : on en est presque à la moitié.
Stéphane repère un bruit sur le parking de la station-service et nous découvrons qu’un contrôle radar mobile vient d’y être installé. Les pneus placés au sol pour empêcher l’accès à la station, fermée à cette heure avancée, ont été repoussés. 2 voitures se sont implantées sur le parking et un fourgon stationne, à cheval sur la piste cyclable et la bande de stop de la rue adjacente.
Comme l’épisode n’est pas le 1er du genre, Jean-Michel, comme à l’habitude, descend demander aux policiers de sortir de sa propriété pour faire leur contrôle. Deux membres du conseil le suivent et les autres s’installent au balcon de la salle pour suivre les événements.
- Jean-Michel : « Je ne cautionne pas votre contrôle. Merci de ne pas rester sur ma propriété »
- Un policier : « Si t’es pas content, t’as qu’à porter plainte »
- Jean-Michel : « Vous n’êtes pas dans votre droit, retournez sur la voie publique »
- Le policier : « Si t’insistes, on t’embarque pour ivresse sur la voie publique »
Même si Jean-Michel reste calme, le ton monte rapidement. Les policiers sont nerveux, agressifs.
En moins de 5 minutes, l’un des policiers s’adresse déjà à la cantonade pour nous traiter d’ « abrutis ». Il y a peu d’échanges, les motards choisissant de rester calmes, voire silencieux. Du côté des policiers, les invectivent continuent. Visiblement convaincus d’être investis d’une mission pour laquelle tout est permis, ils se font moralisateurs : « C’est à cause de gens comme vous qu’il y aura des morts ».
Emma demande qui aurait un appareil photo pour fixer la scène. Plusieurs photos sont prises. Quelques policiers sortent leurs lampes torches et s’amusent visiblement, en les agitant pour gêner les prises de vue.
Pendant, ce temps, Pierro est parti à pied, le long de la route. Pierre et Victor le suivent, peu de temps après. Ils se placent au feu tricolore et font signent aux conducteurs de rouler doucement.
Les véhicules sont finalement déplacés et légèrement éloignés de l’entrée de la station-service.
L’un des policiers, aux jumelles, signale à ses collègues la position des 3 piétons.
Au bout d’un moment, le groupe de policier lève le camp. On entend : « Choppez-les ! On les embarque ».
Arrestation
Il est 22h35. 2 véhicules foncent vers Pierro, Victor et Pierre. Ils encadrent les 3. Les policiers en sortent, tonfa à la main :
« Tournez-vous, face au mur, levez les mains. »
Palpation et menottes.
« On vous embarque, vous passerez devant le juge pour outrage à agent. Vous aurez un casier et vous ne pourrez plus postuler pour certains emplois ».
Dans le véhicule, qui a pris la direction de l’hôtel de police, les 3 répondent aux questions sur leur identité et sur leur consommation d’alcool : Pierre n’a rien bu, Pierro et Victor ont bu 1 bière environ 1 heure avant.
Une discussion s’engage alors entre les policiers, les échanges tournent autour de « l’alcool » et « l’ivresse ».
Le véhicule fait demi-tour et prend la direction de l’hôpital. C’est Starsky et Hutch ! Sûrement pour répondre à une urgence vitale, le fourgon et son escorte traversent la ville à fond de train, gyrophare allumé, grillant tous les feux et priorités. A l’intérieur, les 3, toujours menottés et sans ceintures de sécurité, comprennent enfin l’origine du mot « panier à salade ».
Pendant le trajet, plusieurs policiers se sentent obligés de leur faire la morale : « Vous nous empêchez de faire notre travail, nous œuvrons pour la sécurité. Peut-être qu’à cause de vous il y a un accident en ce moment ».
Hôpital
Sur place, aux urgences, 5 ou 6 personnes attendent d’être soignées, certaines dans des fauteuils roulants ou sur des brancards. Les policiers sont visiblement connus du médecin qui les prend en charge : « T’as rien d’autre à m’amener que des gens qui n’ont visiblement rien bu ? ». Pierro demande au médecin de lui expliquer à quoi sert la prise de sang qu’il vient de lui faire (piqure au bout du doigt). « On va mesurer le taux de sucre dans votre sang et s’assurer de votre état général pour la garde à vue ». Il lui prend sa tension.
Pendant que se déroulent les prises de sang, les deux policiers les plus agressifs et énervés (visiblement les plus gradés) interpellent constamment les 3 et cherchent à engager la conversation. Ils crient, les tutoient, ne les insultent pas. Les autres policiers restent en spectateurs.
La leçon de morale continue : « C’est grâce à nos radars qu’on sauve des vies ». « Vous ne vous rendez pas compte, avec ce que vous avez fait, il aurait pu y avoir un mort. J’aimerais bien voir votre tête quand vous serez face à la veuve ».
Les 3 restent le plus souvent silencieux, mais parfois la tentation est trop forte…
- « Depuis que vous avez commencé à faire signe aux voitures de ralentir, on n’a plus mis un PV ».
- « Ah, parce que ce qui vous intéresse, c’est uniquement de mettre des PV ? »
- « Pas du tout »
Un policier interpelle Pierre :
- « De toute façon, on se reverra. Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas (sic). Quand on se reverra, t’as intérêt à avoir un carnet de chèque bien rempli ».
- « Vous me menacez ? Devant des témoins ?
- « Non, ce ne sont pas des menaces »
- « Si. Ce sont des menaces ».
- Silence…
Hôtel de police
A l’arrivée à l’hôtel de police, retrait des menottes. Les policiers qui se sont chargés de l’arrestation s’en vont. Les 3 ont encore leurs téléphones mobiles sur eux. Pierre appelle la FFMC :
- « Eh ! Vous vous croyez où ? Raccrochez ! »
- « Je peux quand même donner des nouvelles. Ils risquent de s’inquiéter »
- « Non, pas besoin. Ici, vous ne risquez rien ».
Les portables sont confisqués.
Pierre, Victor et Pierro doivent se déshabiller pour une fouille au corps : chacun passe, à son tour, dans un bureau auprès d’un gardien qui assure la fouille.
En slip, Victor ne bouge pas :
- « Je crois qu’on n’ira pas plus loin ? »
- Le gardien, gentiment : « Si. Je vous explique : vous vous mettez face au mur et vous baissez votre slip jusqu’aux genoux ».
Victor s’exécute.
- « C’est bon. Vous pouvez vous rhabiller ».
On leur retire leurs ceintures, clés, etc.
Le gardien parle à Victor « d’ivresse publique manifeste ». Surpris, Victor demande son taux d’alcoolémie. Gentiment, le gardien répond « On ne va pas vous faire souffler dans le ballon pour ça ». Sur la porte de la cellule, il inscrit l’identité de Victor et « IPM ».
Avant d’entrer, Victor demande :
- « Dites, est-ce que je peux avoir un verre d’eau ? »
- « Vous avez vraiment soif, vous ! »
- « Ben, oui. Mais, bon, si c’est pas possible, tant pis ».
Le gardien l’accompagne jusqu’au lavabo, puis le place en cellule.
Les lieux sont corrects, visiblement récents, les banquettes propres. Pierro pense avoir eu la « cellule VIP » !
On les place en cellule. Ils doivent laisser leurs chaussures devant la porte avant d’entrer.
Pierro est seul, il arrive à s’endormir, niché dans sa doudoune. Pierre est placé avec 1 autre personne. Victor, d’abord seul, dans un espace sans matelas ni couverture, est ensuite déplacé dans une autre cellule, déjà occupée par 4 hommes.
Pendant le transfert, il passe devant une cellule où un homme tape violemment sur la porte, depuis déjà un certain temps :
- « J’ai soif ! »
Le gardien ouvre la cellule : « Qu‘est-ce que tu veux ? »
- Silence…
Le gardien referme la porte et s’éloigne.
- « Gardien ! Je veux un verre d’eau. »
- « Ta g*** ! Tu pêtes les c*** ! Tu l’as pas ton verre d’eau. »
Au bout d’un certain temps, les gardiens font sortir les 3 de cellule. Ils peuvent remettre leurs chaussures.
L’un des gardiens demande gentiment :
- « Alors, vous allez mieux ? »
- Pierro : « Je n’étais pas bourré : je n’avais bu qu’une bière. On est ici parce qu’on a eu un accrochage avec vos collègues »
Visiblement, le gardien ne connaissait pas le motif réel de la garde-à-vue…
Chacun récupère ses effets personnels.
On leur présente un procès-verbal d’ivresse manifeste sur la voie publique, pré-rempli d’une page de texte dactylographié, devenu gris après avoir été visiblement photocopié souvent. Le policier y ajoute manuellement les déclarations de chacun, en les lisant à haute voix :
- Pierre : « Je reconnais ne pas avoir bu »
- Le policier : « Je ne me souviens pas de ce que j’ai bu »
- Pierre : « Non, je n’avais rien bu ! ».
Le policier en prend note.
Victor et Pierro reconnaissent avoir bu 1 bière.
- Le policier : « Quelle marque ? »
- Pierro : « Une Kronenbourg »
- Le policier : « Signez ! »
Le policier tend 1 document à Pierro. Celui-ci n’est visiblement pas assez rapide puisque, à plusieurs reprises, le policier le presse de signer « et vite ! ».
Chacun des 2 policiers présents tend 1 exemplaire à Victor. Comme il ne peux pas signer les 2 en même temps, les 2 policiers s’agitent et insistent vigoureusement pour qu’il « signe vite ! ».
C’est au tour de Pierre qui, sérieux, tient à lire attentivement ce qu’il doit signer :
- « Signe ! »
- …
- « Signe. Si tu veux partir, tu signes. »
- …
- « Bon, tu signes ! Tant que tu lis, tu sors pas ».
Il est 3 heures du matin, chacun signe son PV. C’est leur 1ère garde-à-vue, ils n’ont pas vraiment prêté attention au texte pré-rempli.
Pendant la garde à vue, à aucun moment les 3 n’ont été informés de leurs droits (famille, médecin, avocat), ni interrogés. A plusieurs reprises, ils ont demandé quelle heure il était et n’ont jamais pu avoir de réponse.
Victor a demandé à connaître les résultats de sa prise de sang : il n’a pas obtenu de réponse…
Les 3 sont raccompagnés à la sortie de l’hôtel de police.
l'exemple qui va suivre, en est la pur démonstration.
restés calme les gars, une clope, un café et prendre sur soie.
ouais je sais , pas facile.......................................................
Réunion de la FFMC 34 : récit d’une soirée inattendue
Le mercredi 24 mars, le nouveau Conseil élu par l’assemblée générale s’est réuni pour sa première séance de travail.
Et... ça a dérapé, vers une histoire qui pourra sembler tristement banale mais dont nous nous souviendrons longtemps. Récit.
Réunion locale du Conseil de la FFMC dans la salle du 1er étage de la station-service : Jean-Michel, le gérant est membre dudit conseil.
Il est 22 heures. Comme d’hab’, on papote, on blague, mais l’ordre du jour avance : on en est presque à la moitié.
Stéphane repère un bruit sur le parking de la station-service et nous découvrons qu’un contrôle radar mobile vient d’y être installé. Les pneus placés au sol pour empêcher l’accès à la station, fermée à cette heure avancée, ont été repoussés. 2 voitures se sont implantées sur le parking et un fourgon stationne, à cheval sur la piste cyclable et la bande de stop de la rue adjacente.
Comme l’épisode n’est pas le 1er du genre, Jean-Michel, comme à l’habitude, descend demander aux policiers de sortir de sa propriété pour faire leur contrôle. Deux membres du conseil le suivent et les autres s’installent au balcon de la salle pour suivre les événements.
- Jean-Michel : « Je ne cautionne pas votre contrôle. Merci de ne pas rester sur ma propriété »
- Un policier : « Si t’es pas content, t’as qu’à porter plainte »
- Jean-Michel : « Vous n’êtes pas dans votre droit, retournez sur la voie publique »
- Le policier : « Si t’insistes, on t’embarque pour ivresse sur la voie publique »
Même si Jean-Michel reste calme, le ton monte rapidement. Les policiers sont nerveux, agressifs.
En moins de 5 minutes, l’un des policiers s’adresse déjà à la cantonade pour nous traiter d’ « abrutis ». Il y a peu d’échanges, les motards choisissant de rester calmes, voire silencieux. Du côté des policiers, les invectivent continuent. Visiblement convaincus d’être investis d’une mission pour laquelle tout est permis, ils se font moralisateurs : « C’est à cause de gens comme vous qu’il y aura des morts ».
Emma demande qui aurait un appareil photo pour fixer la scène. Plusieurs photos sont prises. Quelques policiers sortent leurs lampes torches et s’amusent visiblement, en les agitant pour gêner les prises de vue.
Pendant, ce temps, Pierro est parti à pied, le long de la route. Pierre et Victor le suivent, peu de temps après. Ils se placent au feu tricolore et font signent aux conducteurs de rouler doucement.
Les véhicules sont finalement déplacés et légèrement éloignés de l’entrée de la station-service.
L’un des policiers, aux jumelles, signale à ses collègues la position des 3 piétons.
Au bout d’un moment, le groupe de policier lève le camp. On entend : « Choppez-les ! On les embarque ».
Arrestation
Il est 22h35. 2 véhicules foncent vers Pierro, Victor et Pierre. Ils encadrent les 3. Les policiers en sortent, tonfa à la main :
« Tournez-vous, face au mur, levez les mains. »
Palpation et menottes.
« On vous embarque, vous passerez devant le juge pour outrage à agent. Vous aurez un casier et vous ne pourrez plus postuler pour certains emplois ».
Dans le véhicule, qui a pris la direction de l’hôtel de police, les 3 répondent aux questions sur leur identité et sur leur consommation d’alcool : Pierre n’a rien bu, Pierro et Victor ont bu 1 bière environ 1 heure avant.
Une discussion s’engage alors entre les policiers, les échanges tournent autour de « l’alcool » et « l’ivresse ».
Le véhicule fait demi-tour et prend la direction de l’hôpital. C’est Starsky et Hutch ! Sûrement pour répondre à une urgence vitale, le fourgon et son escorte traversent la ville à fond de train, gyrophare allumé, grillant tous les feux et priorités. A l’intérieur, les 3, toujours menottés et sans ceintures de sécurité, comprennent enfin l’origine du mot « panier à salade ».
Pendant le trajet, plusieurs policiers se sentent obligés de leur faire la morale : « Vous nous empêchez de faire notre travail, nous œuvrons pour la sécurité. Peut-être qu’à cause de vous il y a un accident en ce moment ».
Hôpital
Sur place, aux urgences, 5 ou 6 personnes attendent d’être soignées, certaines dans des fauteuils roulants ou sur des brancards. Les policiers sont visiblement connus du médecin qui les prend en charge : « T’as rien d’autre à m’amener que des gens qui n’ont visiblement rien bu ? ». Pierro demande au médecin de lui expliquer à quoi sert la prise de sang qu’il vient de lui faire (piqure au bout du doigt). « On va mesurer le taux de sucre dans votre sang et s’assurer de votre état général pour la garde à vue ». Il lui prend sa tension.
Pendant que se déroulent les prises de sang, les deux policiers les plus agressifs et énervés (visiblement les plus gradés) interpellent constamment les 3 et cherchent à engager la conversation. Ils crient, les tutoient, ne les insultent pas. Les autres policiers restent en spectateurs.
La leçon de morale continue : « C’est grâce à nos radars qu’on sauve des vies ». « Vous ne vous rendez pas compte, avec ce que vous avez fait, il aurait pu y avoir un mort. J’aimerais bien voir votre tête quand vous serez face à la veuve ».
Les 3 restent le plus souvent silencieux, mais parfois la tentation est trop forte…
- « Depuis que vous avez commencé à faire signe aux voitures de ralentir, on n’a plus mis un PV ».
- « Ah, parce que ce qui vous intéresse, c’est uniquement de mettre des PV ? »
- « Pas du tout »
Un policier interpelle Pierre :
- « De toute façon, on se reverra. Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas (sic). Quand on se reverra, t’as intérêt à avoir un carnet de chèque bien rempli ».
- « Vous me menacez ? Devant des témoins ?
- « Non, ce ne sont pas des menaces »
- « Si. Ce sont des menaces ».
- Silence…
Hôtel de police
A l’arrivée à l’hôtel de police, retrait des menottes. Les policiers qui se sont chargés de l’arrestation s’en vont. Les 3 ont encore leurs téléphones mobiles sur eux. Pierre appelle la FFMC :
- « Eh ! Vous vous croyez où ? Raccrochez ! »
- « Je peux quand même donner des nouvelles. Ils risquent de s’inquiéter »
- « Non, pas besoin. Ici, vous ne risquez rien ».
Les portables sont confisqués.
Pierre, Victor et Pierro doivent se déshabiller pour une fouille au corps : chacun passe, à son tour, dans un bureau auprès d’un gardien qui assure la fouille.
En slip, Victor ne bouge pas :
- « Je crois qu’on n’ira pas plus loin ? »
- Le gardien, gentiment : « Si. Je vous explique : vous vous mettez face au mur et vous baissez votre slip jusqu’aux genoux ».
Victor s’exécute.
- « C’est bon. Vous pouvez vous rhabiller ».
On leur retire leurs ceintures, clés, etc.
Le gardien parle à Victor « d’ivresse publique manifeste ». Surpris, Victor demande son taux d’alcoolémie. Gentiment, le gardien répond « On ne va pas vous faire souffler dans le ballon pour ça ». Sur la porte de la cellule, il inscrit l’identité de Victor et « IPM ».
Avant d’entrer, Victor demande :
- « Dites, est-ce que je peux avoir un verre d’eau ? »
- « Vous avez vraiment soif, vous ! »
- « Ben, oui. Mais, bon, si c’est pas possible, tant pis ».
Le gardien l’accompagne jusqu’au lavabo, puis le place en cellule.
Les lieux sont corrects, visiblement récents, les banquettes propres. Pierro pense avoir eu la « cellule VIP » !
On les place en cellule. Ils doivent laisser leurs chaussures devant la porte avant d’entrer.
Pierro est seul, il arrive à s’endormir, niché dans sa doudoune. Pierre est placé avec 1 autre personne. Victor, d’abord seul, dans un espace sans matelas ni couverture, est ensuite déplacé dans une autre cellule, déjà occupée par 4 hommes.
Pendant le transfert, il passe devant une cellule où un homme tape violemment sur la porte, depuis déjà un certain temps :
- « J’ai soif ! »
Le gardien ouvre la cellule : « Qu‘est-ce que tu veux ? »
- Silence…
Le gardien referme la porte et s’éloigne.
- « Gardien ! Je veux un verre d’eau. »
- « Ta g*** ! Tu pêtes les c*** ! Tu l’as pas ton verre d’eau. »
Au bout d’un certain temps, les gardiens font sortir les 3 de cellule. Ils peuvent remettre leurs chaussures.
L’un des gardiens demande gentiment :
- « Alors, vous allez mieux ? »
- Pierro : « Je n’étais pas bourré : je n’avais bu qu’une bière. On est ici parce qu’on a eu un accrochage avec vos collègues »
Visiblement, le gardien ne connaissait pas le motif réel de la garde-à-vue…
Chacun récupère ses effets personnels.
On leur présente un procès-verbal d’ivresse manifeste sur la voie publique, pré-rempli d’une page de texte dactylographié, devenu gris après avoir été visiblement photocopié souvent. Le policier y ajoute manuellement les déclarations de chacun, en les lisant à haute voix :
- Pierre : « Je reconnais ne pas avoir bu »
- Le policier : « Je ne me souviens pas de ce que j’ai bu »
- Pierre : « Non, je n’avais rien bu ! ».
Le policier en prend note.
Victor et Pierro reconnaissent avoir bu 1 bière.
- Le policier : « Quelle marque ? »
- Pierro : « Une Kronenbourg »
- Le policier : « Signez ! »
Le policier tend 1 document à Pierro. Celui-ci n’est visiblement pas assez rapide puisque, à plusieurs reprises, le policier le presse de signer « et vite ! ».
Chacun des 2 policiers présents tend 1 exemplaire à Victor. Comme il ne peux pas signer les 2 en même temps, les 2 policiers s’agitent et insistent vigoureusement pour qu’il « signe vite ! ».
C’est au tour de Pierre qui, sérieux, tient à lire attentivement ce qu’il doit signer :
- « Signe ! »
- …
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Il est 3 heures du matin, chacun signe son PV. C’est leur 1ère garde-à-vue, ils n’ont pas vraiment prêté attention au texte pré-rempli.
Pendant la garde à vue, à aucun moment les 3 n’ont été informés de leurs droits (famille, médecin, avocat), ni interrogés. A plusieurs reprises, ils ont demandé quelle heure il était et n’ont jamais pu avoir de réponse.
Victor a demandé à connaître les résultats de sa prise de sang : il n’a pas obtenu de réponse…
Les 3 sont raccompagnés à la sortie de l’hôtel de police.
moi j'aime pas les Monoglaouïs et les Bleus bite
......................................Membre du Kenavo team
ma mienne à moi : endiv cafra
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- manshivas
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Re: abus de pouvoir , et encore !
Et encore une de plus......
Malheureusement ce genre de scandales se répands de plus en plus souvent dans notre pays...
J'me permet de l're-poster sur mon fofo
Malheureusement ce genre de scandales se répands de plus en plus souvent dans notre pays...
J'me permet de l're-poster sur mon fofo
Ben si j'étais dieux, j'croirais pas en moi...
Et si j'étais moi, ben, j'me méfierais...
Et si j'étais moi, ben, j'me méfierais...
- nono.lerat
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- Localisation :Au Sud de Rennes mais au Nord de Redon
Re: abus de pouvoir , et encore !
Moi même je l'ai piqué ailleurs ! Faut faire tourner ce genre de connerie !
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- manshivas
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Re: abus de pouvoir , et encore !
Le midi au taf, pendant ma pause je me ballade sur quelques sites d'info alternatifs (des sites d'infos autre que la presse "officielle" quoi, rue89, agoravox, bakchich info....).
Des histoires de ce genre, il y en a de plus en plus, toutes genres de personnes en sont victimes, du p'tit branleur de quartier jusqu'au vieux prof universitaire en passant par la mère de famille sans histoires .....
On glisse vers un état hyper répressif de merde, doucement.... Mais on y glisse...
Des histoires de ce genre, il y en a de plus en plus, toutes genres de personnes en sont victimes, du p'tit branleur de quartier jusqu'au vieux prof universitaire en passant par la mère de famille sans histoires .....
On glisse vers un état hyper répressif de merde, doucement.... Mais on y glisse...
Ben si j'étais dieux, j'croirais pas en moi...
Et si j'étais moi, ben, j'me méfierais...
Et si j'étais moi, ben, j'me méfierais...
Re: abus de pouvoir , et encore !
"aide la police , tape toi dessus "
"la police nous protège , qui nous protège de la police" etc etc...
"la police nous protège , qui nous protège de la police" etc etc...
Re: abus de pouvoir , et encore !
et ça vous étonne ? faut sortir un peu les gars, ça a toujours été la procédure, je ne vois pas pourquoi ça changerait.
Néné official fan club Alcoholics Unanimous
"On ne peut pas tout résoudre en réfléchissant" Leepu-DIY-don't dream it, be it
- manshivas
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Re: abus de pouvoir , et encore !
Étonné.... Malheureusement non.....
Le problème, c'est que c'est de pire en pire.....
Maintenant, pour un rien, tu te retrouve en garde à vue avec un doigt dans l'fion.....
Le problème, c'est que c'est de pire en pire.....
Maintenant, pour un rien, tu te retrouve en garde à vue avec un doigt dans l'fion.....
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Et si j'étais moi, ben, j'me méfierais...
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Re: abus de pouvoir , et encore !
ça change quand le gouvernement change, c'est comme ça, c'est valable pour la police et c'est valable aussi pour la justice même si elle est sensé être indépendante. Vous vous souvenez en 86 quand Pasqua et Pandraud étaient aux commandes ? Vous vous souvenez de Malik Oussekine mort,roué de coups de matraque ? Un de mes potes était portier, pour se défendre un soir il a usé d'un pistolet d'alarme, résultat un tour au tribunal.Son avocat en voyant le juge lui a dit " pas de chance le président est un frontiste, mais comme la gauche va passer et pour ne pas se retrouver dans un placard il va vous condamner, en temps normal vous auriez été relaxé" et bien comme prévu il a fait de la taule.
- elliott
- Frangin d'Antituning
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- Je roule en :s'qui marche
- Localisation :saone et loire
Re: abus de pouvoir , et encore !
sa craint du boudin mais...j'vais m'faire tuer SA NA RIEN DÉTONNANT, la maréchaussée se prend pour des cowboys et c'est po notre bon gouvernement qui va rétablir la chose donc soit tu vie avec, soi toi faire copain copain avec petit flics et toi rien avoir WELCOME IN FRANCE
Néné Official Fan Club
Le jour ou les chinois se lèveront, comme tout le monde ils se gratteront le cul.GRD
J'aime me beurrer la tartine
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- manshivas
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- Enregistré le :23 oct. 2008, 23:15
- Je roule en :FZR en plastique
- Localisation :Poissy (78)
Re: abus de pouvoir , et encore !
Pourquoi moi tuer quelqu'un avec qui j'suis d'accord...elliott a écrit :sa craint du boudin mais...j'vais m'faire tuer SA NA RIEN DÉTONNANT, la maréchaussée se prend pour des cowboys et c'est po notre bon gouvernement qui va rétablir la chose donc soit tu vie avec, soi toi faire copain copain avec petit flics et toi rien avoir WELCOME IN FRANCE
Minable ton portail.... Il brille même pas
Ben si j'étais dieux, j'croirais pas en moi...
Et si j'étais moi, ben, j'me méfierais...
Et si j'étais moi, ben, j'me méfierais...
- ggthebest
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- Enregistré le :09 déc. 2005, 00:36
- Je roule en :bm
- Localisation :55 meuse
Re: abus de pouvoir , et encore !
si ça m'arrivé ,..je pense que je passerai à la télé
" le seul flat racer de la meuse!"
BMW R75/5,monkey,mini moke,2cv.
membre du "fan club of Néné"
BMW R75/5,monkey,mini moke,2cv.
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Re: abus de pouvoir , et encore !
quand bien même est ce que ça changerait quelque chose...il y a deux ou trois ans je me rappelle avoir vu l'évacuation des Don Quichotte du canal st martin à Paris sur M6, si je me rappelle bien. Après avoir "évacué" les partisans des sans-abris, les gendarmes se sont regroupé pour discuter, blah blah grands sourires, une femme passe à côté d'eux avec un enfant dans les bras, et elle s'est payé un bon coup de coude dans les côtes, je ne me rappelle pas que le lendemain on réclamait la démission du Ministre de la Défense
- manshivas
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- Enregistré le :23 oct. 2008, 23:15
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Re: abus de pouvoir , et encore !
Malheureusement lorsque les flics commettent des bavures.... Ils sont systématiquement couvert, et ce, jusqu'au plus haut niveau....
Je me souvient de la MAM alors ministre de l'intérieur qui disait haut et forts que ses ouailles étaient tous irréprochables.... Suffit de jeter un œil sur les titre de presse pour voir que c'est loin d'être le cas....
Je me souvient de la MAM alors ministre de l'intérieur qui disait haut et forts que ses ouailles étaient tous irréprochables.... Suffit de jeter un œil sur les titre de presse pour voir que c'est loin d'être le cas....
Ben si j'étais dieux, j'croirais pas en moi...
Et si j'étais moi, ben, j'me méfierais...
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Re: abus de pouvoir , et encore !
si je vous dis qu'en Iran que devant un tribunal la parole d'un homme vaut celle de deux femmes ça vous choque ? Et bien en France celle d'un quidam ne vaut rien devant celle d'un représentant de la loi assermenté ! Statistiquement il y a le même pourcentage de salauds dans chaque corporation, que ce soit des cireurs de chaussures , des bouchers-charcutiers ou des flics sauf que là...t'es bien dans la merde.La justice je connais...je sais de quoi je parle, tu n'es rien devant un uniforme, beaucoup de choses se décident sur une conviction, à la tête du client, c'est malheureux mais c'est comme ça.
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