
Sgreugneugneu de put.... de sal.... de relais de m......

Deux jours bloqué dans un bled on ne peut plus paumé par une pièce à deux balles, et j'y ai fondu la batterie du coup

Résumons:
On part Ramone et moi gaiement pour le retour. V'là t'y pas qu'après 10-15 bornes sur une route paumé, la bécane coupe.... Impossible de redémarrer, çà claque

Evidemment, un dimanche aprèm', y'a vachement de garages ouverts. Je donne des coups de fil à tout va pour appeller les copaings à l'aide, mais tout le monde est soit parti, soit complet

Après 1/2 heure de galère plantés comme des tanches à l'intersection de deux départementales, une dame s'amène (elle habite à 30m de là) et demande si elle peut aider

Vache, le coup de bol. Coup de câbles, çà redémarre. Après deux bornes, rebelote ! Ramone repart chez la dame chercher les câbles et y reste en rade

Rhààààà, la guigne. Des automobilistes me donnent direct un coup de câbles. Cà ratatouille quand même pas mal, j'me vois mal faire 250 bornes avé une bécane et je retourne voir le Ramone. J'y arrive en roue libre, le bloc s'est encore éteint. A ce rythme, y va m'falloir 100-150 coups de câble pour rentrer

Et toujous ce putain de voyant de circuit électronnique allummé

. La dame se propose de m'héberger pour la nuit

. La mort dans l'âme, Ramone se résigne à m'abandonner (sa bécane a redémarré) et reprend la route, lesté de quelques outils qu'il m'a taxé. De mon côté, je commence à vérifier les relais (déjà fait pour les fusibles).
3/4 d'heure après, Ramone appelle, il est resté en rade à cinq bornes de là avec une vis de cosse de batterie qui s'est fait la belle

Du coup, il me remercie pour les outils. Je prends bonne note de sa bonne foi car c'est plutôt rare

De mon côté, je m'installe chez mes sauveurs. Re-énorme coup de bol, ils sont déménageurs, avec le camion à plateau de charge hydraulique kilefébieng. Je bâche la brêle et direction la bonne bouffe, puis au dodo dans une piaule nikel.......Etoile ma bonne étoile.........
Réveil neuf heure, Dominique (le compagnon) a déjà fait le tour des garages du coin ainsi que des horaires de train. Anne (la Dame, donc) a préparé un p'tit dèj' du tonnerre. N'ayant pas trouvé quel relais claquait la veille, je m'y recolle, tournevis-stéthoscope en main. Je finis par trouver mais achève ma batterie

Bon, un garage d'Italiennes est à cinq bornes de là. Il les fait à peu près toutes mais pô les ducat'. On arrive en camion, la concession est fermée le lundi

Une nouvelle fois, le bol se ramène, les mécannos s'occupent de leur bécanes persos. Le relais, ils l'ont, c'est du tout-venant de sous-traitant, mais pô la batterie. Du coup, il faut commander, çà arrivera en fin d'aprèm'. J'en profite pour passe rune bonne journée et de retour vers 18h30, la batterie est prête. Changement relais-batterie, çà démarre au quart de tour

Au poil tout çà. Je fais mes adieux à Dominique et prends la route. Pluie, nuit, re-pluie, mais j'arrive heureux avec deux nouveaux copains dans le calepin

Elle est pas belle la vie
