Nous v’là donc même po à la moitié de la balade qui consiste à trouver la neicheu,
Là bas, là haut, y parait qu’il y a une route qui monte on the mountain, of course.
Au fond d‘une vallée pour repartir, toujours ces sacrés virages, dont pas mal aveugles, et quelques villages plus loin, paf !
Déjà à la reco nous avons changer le tracé par rapport à la route qui venait d’être fraîchement gravillonnée en parties, des rustines.
Donc, arrivés au changement de direction au lieu de faire tout droit (plan A) à droite et à gauche. Mais képassa !!!! nul à chier zon fait de même sur la route parallèle à celle précédemment rafistolée, qui à la reco n’avait po été gravillonnée, et bien sur que des gravillons par zone de préférence dans les virages, et çà dure quand même une bonne dizaine de kilomètres, saleté.
Au bout une chtite pause chez Suzy, un pti café typiquement local, au coin d’une route en retrait, le truc faut savoir qu’il est là. Mais nous, ce café nous y avons séjournés une bonne demi-journée il y a une paire d’année, because un copain motard à fait l’embiellage juste cent mètres plus bas. Du coup pour attendre l’assistance, rien de mieux qu’un troquet, de plus les portables ne passent pas dans cette zone, alors la brave Suzy nous a permis de se servir de son téléphone fixe pour faire toutes les démarches attenantes à ce type de situation, très serviable cette brave dame.
Quelques uns s’attablent et d’autres au comptoir et passent commande.
Suzy _ le Coca, une bouteille, ou bien ?
Jo _ un Coca , koi
Suzy _ qui prend un café ?
Lolo _ dix cafés siouplé M’dame
Elle fait une pleine cafetière et ramène un Coca de 50 cl
Les cafés versés, Pat n’en prend pas, l’embrouille j’te jure
La porte s’ouvre
_ Bonjour misieus dames
Bonjour misieur
Le go salut Suzy et commande un café
Tenez il nous en reste un tout neuf, en surplus
_ Merci les gars, combien je vous doit
De rien c’est offert
_ Encore merci
Suzy _ alors Tonin tu vas bien
Et la porte se ré ouvre
Deux gamins d’une dizaine d’années filent vers le comptoir
Suzy _ ta mère, elle le sait que vous là ? Le dernier coup je me suis faite enguirlander
Gamin _ ouais, elle le sait
Suzy _ comme d’ab, une grenadine et une menthe à l’eau
Moi je vous dit que l’on n'est pas couchés, à ce rythme là tout le canton va défiler ici.
Les gamins s’en retourne
Suzy _ soyez prudent sur la route avec vos vélos
Bon çà cé fé, pendant que Néné est comme chez lui, le décor ki va bien, le kawa cho, impec.
Les filles pendant cet interlude sont allées aux toilettes, et des fous rires nous parviennent, apparemment y a comme un truc là bas, avec les filles il faut s’attendre à tout.
Une histoire de porte des toilettes vitrées, parée d’un rideau intérieur, po déconner non plus, mais une des vitres est manquante, voilà le délit.
Du coup, cet endroit semble hors du temps, Suzy la cinquantaine passée, a des objets particuliers dans son estanco, même que les filles ont du remarquer un accessoire dans la salle à manger, sur la tof on voit bien l’objet, cherchez.
Aperçu furtif et flouté de Suzy.
J’arrête un pti moment, chui plié de rire en me souvenant,
A toute.
Sortis de st’affaire, roulage jusqu’à la montagne, enkor par une belle petite route viroleuse, toute en montée, des décors immenses sur notre gauche, pause photos çà le vaut bien.
Et c’est là que l’on voit bien les différents étages de la végétation, prairie, conifères, un peu de feuillus et paf des caillux et polystyrène.
C’est vers le point le plus haut que nous prenons le cap, ben même cap les gars.
Le col est annoncé fermé, une info que nous savons depuis un bail, mais bon nous allons avancer jusqu’à plus possible, et c’est repartit. Route pas trop large, plate, d’un côté le rocher, de l’autre le ravin séparé de ptits murets de pierre reliés par une barre de fer, çà me rappelle un très mauvais souvenir ce truc, bref passons.
Arrivés devant une barrière de caillux, stopage, béquillage, photage, pissage, boules de neichage, et le bième passe la barrière, et au revoir mon gars, il va finir par reviendre d’un côté ou de l’autre.
Sur la tof, en haut, au milieu on voit bien le mur de soutient de la route supérieure, çà monte dur tout en lacets.
Une fois le gars revenu, une pause, le temps à Greg de nous burner dans la neicheu, il ne peut pas s’en empêcher, et cette matière blanchâtre ne nuit pas au pneu.
Demi-tour et direction la vallée, par un autre versant, quelques épingles en sous-bois, gravillonnées à la corde. Rendus au fond, la route est presque plate, traversées de quelques villages, c’est toujours tout droit y a pas à se gourrer.
Une paranthèse :
J’ai appris hier, que nous pouvions atteindre le sommet par un autre versant, moyennant un sacré détour.
Le prochain coup on se le passe ce bon dieu d’col.
Jusque là, tout roule impec, nous sommes dans les temps, malgré que nous n’ayons pas d’impératif horaire, l’essentiel étant de se faire plaisir et tout ce monde en bonne santé avé une grande banane.
C’est repartit, dans un village au moment du regroupement, on vient me dire que le Suzuk ne fonctionne que sur un cylindre, bizarre cette façon d’économiser.
Re demi-tour pour la xième fois.
Je remonte la rue, et là sur la droite, ils sont arrêtés.
Koiki se passe didonc, hein ! un cylindre, po grave il en reste un, mais il paraît que cela marche beaucoup moins bien.
Soit c’est une prise d’air sur ce fichu joint de collecteur,
Soit c’est un anti-parasite,
Soit une bobine,
Y-a-t-i au moins de l’essence _ Yes
Alors la bougie ka perlée, as-tu une bougie de rechange ?
_ Na
Une clé pour ?
_ Na
C’est bien barré, nous sommes quand même à plus cent bornes de la maison.
Lolo nous met de la zik, ferme Pat dans l’auto et met les watts, çà gueule dedans, pendant que Jo nous offre quelques barres de confiserie, çà fait du bien où çà passe.
Revenons à nos moutons, nous sommes dans un village, devant un garage privé ouvert, le proprio ne doit pas être loin.
Lorsqu’un 4x4 arrive et veut passer par la rue où les motos sont stationnées, du coup il s’arrête en face, et nous rejoint.
_ un soucis, les gars !
ben ! il nous faudrait une clé à bougie, si vous avez un truc du genre, çà serait sympa
_ dac, j’ai çà
en fait ce n’est pas la bonne taille, chiotte
un autre voisin passe et propose d’autres clés, mais elles sont trop grosses malgré quelles aient la bonne taille, çà ne passe po because les ailettes,
_ il y a un garage en bas, allez donc voir
Lolo part de ce fait avé Pat, çà va le faire, un garage a bien de l’outillage,
Le voisin revient, et Yes çà passe,
Greg file chercher Lolo
La bougie est sortie, et sa jumelle de même.
Perlage, nettoyage, jeux et zou çà craque comme si de rien, tu vas pas me dire, un gars en deux temps et même po une bougie et sa clé.
Les braves gars n’ont rien voulu en remerciement, mais à l’occasion de notre prochain passage nous saurons quoi faire.
Je vais le re-dire, re demi-tour, la route que nous devions prendre n’est pas terrible, alors allons y pour du roulant jusqu’à la prochaine ville à dix bornes où nous devons trouver une bougie.
Cà commence à pleuvioter, premier magasin closed, stationnement devant une supernette,
Une petite entreprise associée Doudou Ben. Il en a un grand besoin avé son trétau rasinge.
Et point de bougie, Lolo part avé Pat comme guide et le Ben, c’est lui qui cherche une pièce.
Pendant ce temps, il faut bien s’occuper, du coup les gars vont magasiner.
Lolo le retour, le bouclard est fermé, bon çà doit tenir jusqu’à la fin il y a pas le choix.
Le magasinage a donné toute satisfaction, s’en ont plein les mains, d’une part des trucs pour les gamins de l’un, et dans d’autres mains des récipients contenant de l’eau à forte odeur vaporeuse, je rappelle que nous sommes à Riom-es-Montagne en Cantal et c’est là qu’est produite la liqueur de gentiane sous la marque Avèze, alors ne passons pas à côté d’une telle opportunité.
Mais en fait, c’est de la Suze verte qui nous sera offerte, hummm glouglou, avé un trait de liqueur de cassis, Suze cassis, appelée un fond de culotte.
Après cet intermède, du roulant sur du mouillé et par endroits du séchant, reste quatre vingt dix kilomètres pour finir, mais que du roulant.
Arrivés à Besse-en-Chandesse, halte à la station, mais ! ke de monde, que des ducat rouges, y a un nid !
Une seule pompe en fonction, une trentaine de motos devant nous, on échange des banalités et attendons notre tour patiemment,
_ au fait les autres pompes fonctionnent-t-elles ?
Na, on a essayé, rien à par pour huit centimes d’euros.
L’attente est longue, des automobilistes impatients repartent.
Une fois la meute partie nous attaquons les pompes, je dit bien les pompes !!!!!
Ben ouais, le ducatiste est fini à la pisse, l’autre pompe soit disant qui ne marchait point, et bien elle donne le plein comme d’ab, je t’jure, pour une fois que l’on pouvait, avec une poignées de motos Café Racer, doubler un troupeau de soit disant rapide, elle aurait été trop bonne.
A nouveau sur le ruban, çà roule, Jules monte à ma hauteur et me fait signe de rouler gaz, et nous les attendrons au prochain patelin, ok on envoi, pas fort c’est du séchant enkor.
A la traversée d’un village, on propose que Greg connaissant le coin, va bien les diriger.
Et c’est parti à trois motos, Jules, Ptipoi et nous, dès que l’état de la chaussée le permet c’est du gaz, comme je connais la trajo par cœur, çà file un rythme comme sur une autoroute allemande.
A cette allure pendant vingt bornes sur du sec, que des grandes courbes avec une longue visibilité, arsouille quand tu nous tiens.
Arrêt pour le regroupement, long arrêt et !!!!!!!!!!!
Jamais personne n’arrive, on a rouler si vite que çà, ben alors çà.
Au bout d’un très long moment nous rejoint le Greg.
_ et les autres ?
Ben, à la sortie d’un patelin ils ont tirés droit au lieu de bifurquer à droite, du coup ils se font un col. Entre temps je consulte mon portable et il y a un message de Lolo m’informant qu’ils prennent le col.
C’est ok, on file par la nationale, po trop vite y la 125 avec nous.
A part le final de chez final, que nous faisons à toc, soit trois kilomètres.
Et ! les autres, par le col à un rythme de sénateur, nous attendent, bon c’est mieux comme çà.
Tout le monde est là, la Suzuk a très bien tenue le coup,sans fantaisie de dernière minute.
La soirée ne fait que commencer, apéro, il fait faim, à table.
L’après repas sera un peu plus court que le précédent, demain c’est le retour,
Juste le temps de vider les achats et zou la viande dans l’torchon.
et si c'était la bougie de gauche qui déconnait, mais en regardant la bécane de face ou bien assis dessus,
celà peut être la droite,
en fait, elles sont complices ces deux là pour foutre la zone, au bon moment,
comme quoi il est préférable d'avoir le moins possible de cyclindres, plus de cylindres, plus de problèmes,
d'ailleur les caférace devrait être soit mono, bi et exceptionnellement tri, mais po plus,
c'est vrai çà, de mon temps, les fours étaient rares et très couteuses,
bref, chacun son goût
Yeti a écrit :et si c'était la bougie de gauche qui déconnait, mais en regardant la bécane de face ou bien assis dessus,
celà peut être la droite,
en fait, elles sont complices ces deux là pour foutre la zone, au bon moment,
comme quoi il est préférable d'avoir le moins possible de cyclindres, plus de cylindres, plus de problèmes,
d'ailleur les caférace devrait être soit mono, bi et exceptionnellement tri, mais po plus,
c'est vrai çà, de mon temps, les fours étaient rares et très couteuses,
bref, chacun son goût
ça y est!?!?
Tu commences ta croisade contre les moulbifs surpistonné pour être des café?