Et encore un! Tel les moutons de Panurge, nous avions déjà les automobiliste qui arboraient sur le dossier d'un des fauteuils de leur boite en ferraille ( quoi qu'elle sont de plus en plus en plastique) leur gilet jaune comme un étendard de leur soumission affichée, qui leur permet, tant que la sacro-sainte vitesse de limitation n'est pas dépassée, de faire à peu près n'importe quoi sur la route tout en restant de "bon conducteurs"
Et bien maintenant nous avons les "bons" motards, qui arborent leur gilet jaune, en devançant la loi. "regardez m'sieur, j'suis bien sage, j'le mets même avant que ce soit obligatoire"...
Quoi que pour la plaque format affiche de cinéma, il sont bien emmerdés, on n'en trouve pas encore. Ou alors il y aurait bien moyen de bricoler quelque chose à partir d'une plaque de camion
J'en ai vu un, l'autre soir au parking moto de ma boite. Quinqua bedonnant à BM toute neuve, de l'espèce de ceux qui ne saluent pas et ne font jamais de signe de remerciement aux voitures qui les laissent passer, certainement parce qu'ils ont payé leur meule un bras, un œil et la peau de leur parties intimes ils pensent avoir acheté la route qui va avec, il arborait fièrement un blouson tout neuf de la marque de son tréteau, ainsi que le casque.
Équipé de pied en cape comme un émule d'Achille Zavata, on aurait pu réécrire pour lui les paroles de la chanson:
"Il portait des culottes et des bottes de moto,
un blouson de clown gris avec ses bandes jaune fluo!"
Était-ce la honte de s'être accoutré de la sorte, ou le mépris envers un propriétaire de Japonaise hors d'âge qui roule pour moins de 5% de son investissement financier dans la motardie? Il n'as pas daigné répondre à mon petit signe, expression de la convention sociale tacite unissant les usagers motocyclistes qui nous fait nous saluer même si nous ne travaillons pas dans le même service, et même si c'est la première fois que nous nous croisons.
A moins que ce ne fut mon expression semi hilare lorsque j'aperçus au loin (est-ce un phare, un sémaphore?) la sobriété de son déguisement. Bref il m'ignora cordialement.
Dire qu'on va, parce que c'est une certitude, en croiser de plus en plus de ces motards solaires (ceux qui brillent de mille feux et qui ne roulent que quand il fait beau, pas de vent et pas trop froid).
Bon allez, je retourne dans mon garage, bidouiller pour m'enfoncer encore un petit peu plus dans l'illégalité, mais le 18 juin, je serais là...
