Pourquoi ma CXC en prend plein la tronche...
Posté : 23 sept. 2010, 22:12
Vous souvenez-vous de ma Cx custom, bidouillée en monoplace que j'avais présenté ici?
Tout ceci s'est terminé il y a 4 ans... puis il y a 2 ans environ (ouais mes histoires durent longtemps, mais je n'ai pas beaucoup de temps à y consacrer, du coup la plupart de mes petits chantiers s'étalent sur plusieurs années) plusieurs discussions sur un forum des Honda CX ont tourné autour de l'autonomie des réservoirs, en particulier des customs.
Bien que ma "petite" 400cc me permette de faire environ 220km avec un plein, en roulant cool (c'est à dire en ne violant pas trop les limitations de vitesse), je me suis mis en tête d'augmenter son rayon d'action.
J'ai donc entrepris d'entreprendre le vieux réservoir esquinté de custom qui trainait par là. Le pauvre, lui qui avait déjà subit les outrages de la résine quand il m'avait servi de moule pour faire le dosseret de ma selle monoplace
N'ayant aucune crainte de déflagration des vapeurs d'essence, puisqu'il est ouvert aux 4 vents depuis 6 ou 7 ans, ni de me louper et de le bousiller définitivement, je me suis lancé.
Ah oui, petite précision, je ne suis ni carrossier ni tôlier formeur, donc les méthodes que j'utilise sont empiriques et directement inspirées par ce qui me traine sous la main, enfin dans l'enchevêtrement de bric-à-brac qui me sert de garage.
Première étape: dessiner les lignes de coupe qui vont conditionner la forme finale de réservoir.

Comme on peut le deviner en voyant ces traits, j'ai laissé une sorte d'écope pour les genoux. L'adhésif d'emballage marron est ce qui reste du moulage du dosseret.

A l'ouverture, on constate qu'il est rouillé de partout, mais de manière inégale, comme s'il y avait eu un semblant de traitement à la résine. J'ai attaqué le tout à la brosse rotative pour mettre la tôle à nu.

Voilà tout est ouvert et écarté, on devine déjà les lignes du résultat, tous les vides seront à combler avec de la tôle de même épaisseur.
Par un heureux hasard, les paraboles des antennes satellites bas de gamme (peut-être les haut de gamme aussi, mais je n'en ai pas) sont faites dans de la tôle d'acier similaire. Finalement celle qui m'encombre depuis quelques années et que je gardais sans trop savoir pourquoi va enfin avoir son utilité. Quand on voit le prix de l'acier aujourd'hui, je suis content de l'avoir gardé, comme je le dis toujours à ma chère et tendre: où tu vois un tas de truc inutiles, moi je vois de la matière première.
Et oui, je suis adepte convaincu d'Anaxagore de Clazomènes dont la formule fut popularisé par Lavoisier (rien ne se pert...etc.)
Tout ceci s'est terminé il y a 4 ans... puis il y a 2 ans environ (ouais mes histoires durent longtemps, mais je n'ai pas beaucoup de temps à y consacrer, du coup la plupart de mes petits chantiers s'étalent sur plusieurs années) plusieurs discussions sur un forum des Honda CX ont tourné autour de l'autonomie des réservoirs, en particulier des customs.
Bien que ma "petite" 400cc me permette de faire environ 220km avec un plein, en roulant cool (c'est à dire en ne violant pas trop les limitations de vitesse), je me suis mis en tête d'augmenter son rayon d'action.
J'ai donc entrepris d'entreprendre le vieux réservoir esquinté de custom qui trainait par là. Le pauvre, lui qui avait déjà subit les outrages de la résine quand il m'avait servi de moule pour faire le dosseret de ma selle monoplace

N'ayant aucune crainte de déflagration des vapeurs d'essence, puisqu'il est ouvert aux 4 vents depuis 6 ou 7 ans, ni de me louper et de le bousiller définitivement, je me suis lancé.
Ah oui, petite précision, je ne suis ni carrossier ni tôlier formeur, donc les méthodes que j'utilise sont empiriques et directement inspirées par ce qui me traine sous la main, enfin dans l'enchevêtrement de bric-à-brac qui me sert de garage.
Première étape: dessiner les lignes de coupe qui vont conditionner la forme finale de réservoir.

Comme on peut le deviner en voyant ces traits, j'ai laissé une sorte d'écope pour les genoux. L'adhésif d'emballage marron est ce qui reste du moulage du dosseret.

A l'ouverture, on constate qu'il est rouillé de partout, mais de manière inégale, comme s'il y avait eu un semblant de traitement à la résine. J'ai attaqué le tout à la brosse rotative pour mettre la tôle à nu.

Voilà tout est ouvert et écarté, on devine déjà les lignes du résultat, tous les vides seront à combler avec de la tôle de même épaisseur.
Par un heureux hasard, les paraboles des antennes satellites bas de gamme (peut-être les haut de gamme aussi, mais je n'en ai pas) sont faites dans de la tôle d'acier similaire. Finalement celle qui m'encombre depuis quelques années et que je gardais sans trop savoir pourquoi va enfin avoir son utilité. Quand on voit le prix de l'acier aujourd'hui, je suis content de l'avoir gardé, comme je le dis toujours à ma chère et tendre: où tu vois un tas de truc inutiles, moi je vois de la matière première.
Et oui, je suis adepte convaincu d'Anaxagore de Clazomènes dont la formule fut popularisé par Lavoisier (rien ne se pert...etc.)