........pour bientôt ici dans ces colonnes, les histoires vécues de motards des années 60, 70,
......... au début de l'arrivée des jap,
à bientôt sur la feuille
çà va viendre les histoires à la Joe Bar,
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C'est à l'impression, fo ke çà sèche !
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koi queue, une ptite pour l'ambiance ?
ouais !!!!!!!!!!!
toutes les histoires qui vont vous être, queue je chte raconte ont été vécues, corps et âme, avec ses moments d'intense plaisir et ses drames,
je te les raconte comme elles me reviennent, il manque peut être des bouts, alors pour boucher avec la bite et le couteau, j'improvise, la mémoire (pas 1MO)
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épisode / MORVAN _ décibels
une annecdote qui a eu lieu dans les années 70.
Nous roulions tranquille dans le Morvan, avec ma moto, Honda CB 350 twin, et ma femme en passagère.
Nous sommes allés au lac des Settons, entre Château-Chinon et Saulieu, belle virée, beau temps, nous venions du sud, de l'allier, pour la journée.
J'essorais tranquil dans ces grandes fôrets, virolos et tout comme il faut.
Et dans le courant de l'aprèm, cromwell visé sur le crâne, les Climax et toujours la combine cuir de chez Vogue Sport à Bastille (au fait cette combine, je n'en n'ai eu qu'une, et je là porte toujours), enchainement de virolos et là !!!!!!!!!!!!!!!!
En pleine trajo, un képi , les bras écartés qui apparement veut que nous nous arrêtions
(comme si tu es dans une courbe sur un circuit, et qu'un commisaire de piste se poste sur ta trajo le drapeau agité) cho, chocolat !!!!!
Simple, t'es sur l'angle, j'étais monté avec des Dunlop racing GP triangulaire, quand tu penches, tu penches (le bout des bottes bouffés et scotchés).
Bon je redresse, je coupe, je vise l'extérieur et je m'arrête sur le bas côté gauche.
Les képis nous entourent, demandent les fafs, ma passagère descend, pour se dégourdir, celà pourrait durer !
Moi toujours à cheval, et là les képis me demande de mettre en route le moteur, paraitrait-il, que des personnes bien veillantes se seraient plaintes.
C'est à cause du bruit, étorquent les képis, ce matin déjà, et maintenant on vous tient.
Gloup !!!!!! ce matin, nous ne sommes jamais passés par là, et attendre une moto en pleine fôret, dans le milieu d'un virage, c'est gratage et tirage.
C'est vrai, elle faisait du bruit un peu mon neveu, un twin 4 temps en mégaphones course.
(facile pour le képikamikaze de se poster dans la trajo, il nous a entendu arriver, il a du saliver)
Bon, je descend de la moto, contact, passe la 1 ère, recule pour la mettre sur la compression, et je part en poussant la moto.
En fait je tiens la bécane à gauche par les bracelets, débrayé en 1ère, je cours un peu, je saute sur la selle avec la cuisse droite et j'embraye, et crac çà pête grave, fo pas caler (c'est des bougies froides).
Et un des képis interpelle de voix haute, en s'adressant à ma passagère,
_ mais il va rester là ? où va-t-il ? mais que fait-il ?
Ma femme lui répond,
_ et bien il va vous démarrer le moteur de la moto, il faut pousser pour celà.
_ A bon, et il va revenir ?
Demi-tour et il revient.
Je reviens moteur tournant en faisant des vroum vroum, le moteur calant en-dessous de 6000 tr/mn.
_ Bon arrête-moi çà !
Et, vu les papiers,
_ A Paris, on vous interpelle pour le bruit ?
Ma femme lui répond,( elle n'a pas sa langue dans sa poche),
_ ils ont autre chose à faire à Paris, que de serrer un gars en moto,
qui vient de perdre ses chicanes, d'ailleurs on peut vous les montrer, elles sont dans la sacoche réservoir.
_ Allez filez !
Bon, repoussette, et gros gaz en partant, la zone rouge est à 10500, un bon 11500 bien tenu à l'embrayage et pendant les trois premiers rapports.
Autant leur en laisser pour leur sous.
Il y en a des pleines caisses de ce genre.
PS : je te préviens, par moment celà sera curieux, par rapport à l'ambiance d'aujourd'hui !!!!!!!!!!!!
Ha ce bon vieux temps que j'ai connu bien trop jeune.....
Avé mon tricycle, j'avais beau essayer..... Impossible de faire fumer le barbecue des poulets....
Maintenant, les bleus y te choperais, te foutrait direct en tôle tout en prenant soin de te faire une palpation anal....
Pis y penseront bien aussi à te coller toutes une panoplie d'amendes toutes plus aussi salées les une que les autres...
Ben si j'étais dieux, j'croirais pas en moi...
Et si j'étais moi, ben, j'me méfierais...
Yeti a écrit :ben, au prochain KAFRA en mai, on va essayer ce que tu dis,
on va voir si les bleus essayerons de bouger devant une vingtaine de malotrus
tu rigoles mais ça marche, une de mes connaissances était membre d'un moto club local très connu, lui et son club partent et puis controle sur une petite route, il y en a plusieurs qui ne sont pas en règle, assurance, cg, permis , pots, clignos, les deux gendarmes sortent le carnet à souche et les mecs les entourent de près et là ils se rendent compte qu'ils ne sont que deux : "allez circulez ça ira pour cette fois "
un tour de passe et repasse, in 70's.
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Tous les soirs de la semaine, c'est à dire 7 soirs, je retrouve mes camarades de jeux au bistro,
La Tour Eiffel, place de l'Eglise, Paris 15è, au bout de la rue du Commerce.
Donc, un bistro et sa terrasse sur le trottoir donnant vue sur l'église, entourée d'une chaussée faisant son tour, une église de taille moyenne,
et quelques rues débouchant sur cette chaussée périphérique.
Comme un rond point d'aujourd'hui avec ses rues, mais avec l'église au milieu (c'est en pleine ville, on verra plus loin, les décors environnants).
Les bécanes sont stationnées sur le parvis de l'église (visibles en face de nous depuis le troquet), c'est pratique pour arriver, partir et il y a de la place.
Même le dimanche matin et début d'aprèm pour le rancard pour la virée.
Et même pour la séance de méca, surtout à l'époque sur les anglaises, Gold Star, Vincent, Tronf, BSA, Norton,et autres friteuses.
Nous les autres, sommes sur les premières japonaises fraîchement débarquées sur le continent européen,
et quelques autres sur les européennes, BM, Laverda, Guzzi, Ducati, Kreidler,
Et ce soir notre camarade habitant exactement à 20 mètres de là, sort sa BM et va faire chauffer un peu tout ce qu'il y a sur la bécane.
En particulier, son jeu favoris, est de poser, en roulant ben sur, la moto sur le moteur par le cache culbuteur, et le tout au sol.
Bon, pas visuel, le cache étant en alliage, pas d'étincelles comme certaines béquilles, reposes pieds et autres pots à la traîne.
Mais chemin faisant, le cache culbuts prend de l'air par dessous, alors le camarade seuh seuh, fo que je vous le présente au fait.
Son surnom vient de suite dès qu'il s'exprime en paroles, (une difficulté du pross ki rame), il bé bé bégaye, alors "seuh seuh" le surnoma-t-on.
Le seuh seuh, ké ki fé kan çà trou le cache culbuts, je te le donne Emile, facile, le cache culbuts d'une BM est fixé par une vis centrale.
Alors le gars retourne le cache et roule ma poule, Raoul, et le reniflard se fait tout seul, avec graissage automatique des Bol d'Or (très bonnes bottes à l'époque).
_ au fait patron, un Vittel menthe _
fé soif de regarder seuh seuh fer chauffer son BM équipé de pots Vattier libérés,
" _ LIBERER _ LES _ POTS _ "
Et au premier tour, warm up, pas loin les caches culbuts.
Au deuxième, çà y est, C'EST pausé et nous fait un passage, depuis la terrasse, nous voyons la vis de vidange !!!
BARGE,va bien la BM, reste bien sur la trajectoire et s'éloigne en repartant pour le troisième tour.
Le chrono est bon, et le barouff aussi de l'arrière c'est full.
Ainsi il fit plusieurs tours et , est qualifié pour le final.
Arrête son flat sur le parvis, nous traversons tous pour mesurer l'usure sur le cache culbuts, il en reste enkor.
Bon le flat est chaud, les Metzeler, le type, bon c'est parti pour la finale.
Réservation des places au premiers rangs de la terrasse, çà va charcler.
Le seuh seuh se casque, pour les tours de chauffe c'est po au règlement local,
il m'appelle, me fait signe de la main, de venir avec mon casque.
Bon, je chausse le Cromwell, à la déco perso, un scorpion jaune sur un fond rouge (je roule Honda) et la bêbête c'est astro.
Je suis donc passager de la BM à seuh seuh, un coop de kick, çà ronfle, baaaaaaaa, beuuuuu,baaaaaaaa, beuuuuu,
baaaa, beuu,baaaa, beuu,ba, beu, ba, beu, ba, beu, ba, beu, ba, beu, clonk (because le pont de trans) 1 ère.
Descente de trottoir, à gauche toute, presque par terre !!! çà va être chaud !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Un bout droit, passe la 2 ème, 200 mètres, coupe les gaz juste, frein moteur avec les Vattier, on balance tout à gauche,
fo fer gâffe au milieu, au sol, il y a deux grosses gamelles en métal qui éclaire et fait 7 cm de haut par 50 cm de rond.
Ces deux chicanes, nous les connaissons les yeux fermés, donc passés sans déformation de la trajectoire.
Uu pti droit de 10 mètres, donc l'ensemble se négocie comme un virage en seul morceau.
De nouveau à gauche et grand gaz toujours en 2ème,re 200 mètres et on arrive devant les copains.
Trajo bien à droite à ras des voitures stationnées, et PAF, on bascule à gauche , et hop grééééééééé
posé sur le cache culbuts facile, et on s'emmerde sur la selle pendant le passage devant les tribunes,
et hop un deuxième tour.
Mais, je me suis senti seul derrière, plus de seuh seuh, il est où ?????????????????
Bon, toujours la bécane posée, mais le pilote a posé le cromwell, cho, bargeo !!!!!!!!!!!!!!!
Nous finisons le deuxième tour, toujours dans les chrono et l'on se met d'accord pour le troisième passage.
Devinez un peu, facile, qui n'a jamais été passager, hein, comment, non pas çà, ben oui ma brave dame.
Au troisième passage, vu de la terrasse, vue sur la vis de vidange et deux bottes en l'air !!!!!!!!
Et ouais, on a oser, les 2 Cromwell au sol, d'un commun, on rigolaient comme des enfants.
Retour au stand, na je veux dire sur le parvis, une menthe bien méritée.
Et après, la virée de la nuit, comme toutes les nuits, dans Paname souvent, et parfois en dehors de
l'Ile de France.
Un pti dodo sur la selle _ réservoir, et boulot à l'heure tout les matins pour tous.
Et celà toute l'année, tout temps, et jamais on a laissé une bécane sur le bord, malgrè les pannes et autres incidents.
Impossible de faire fumer le barbecue des poulets.... 
